The World Coalition Against Death Penalty, of which MEDEL is a member, issued today the attached statement on COVID-19 and its impact on the use of the death penalty worldwide.
It was also decided to present it as a written statement for the upcoming United Nations Human Rights Council’s 44th session.
MEDEL fully subscribes and supports this statement and initiative.
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La Coalition Mondiale contre la Peine de Mort, dont MEDEL est membre, a publié aujourd’hui la déclaration en PJ, sur le COVID-19 et son impact sur l’application de la peine de mort dans le monde.
Elle sera aussi presentée comme déclaration écrite pour la 44e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
MEDEL souscrit et soutient pleinement cette déclaration et cette initiative.
PRESS RELEASE:
MEDEL – Magistrats Européens pour la Démocratie et les Libertés, et la Coalition mondiale contre la peine de mort
COVID-19: CALLING FOR A WORLDWIDE MORATORIUM ON THE DEATH PENALTY DURING THE PANDEMIC
“When the whole world is trying hard to save lives from COVID-19, an execution by the state is contradictory and perverse” said Kevin Miguel Rivera Medina, President of the World Coalition Against the Death Penalty.
In a statement released today, MEDEL – Magistrats Européens pour la Démocratie et les Libertés and the World Coalition Against the Death Penalty call on all countries that still use the death penalty to impose a moratorium on death sentences and executions on the ground that fair trials and fair legal representation are impossible to maintain during the COVID-19 pandemic.
“While some countries now sentence people to death by videoconference, as in Nigeria or Singapore, in others the prison restrictions have seriously infringed the rights of those awaiting execution because courts are stalled and law firms are closed. Options to help people whose lives are at risk are decreasing.”
“The current global health crisis has demonstrated how profoundly unfair the system has been on people already weakened by their heavy sentence. A lack of visits to people on death row and the inability for lawyers and judges to work normally are all unfair consequences of an ill-equipped system.” By comparison, those countries that have had the courage during this time to take a step, big or small, towards abolition shows that our world is made better without this archaic, cruel and degrading practice of capital punishment. For example, Cameroon, Kenya, Morocco and Zimbabwe have granted commutations, which also extended to those sentenced to death.
This 10 October, civil society will mobilize to celebrate the 18th World Day Against the Death Penalty, which will focus on the right to legal representation and highlight the role of lawyers in protecting those facing the death penalty. A right that is fractured by the health crisis since lawyers are less able to assist their clients and who are also economically weakened.
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Press contact:
MEDEL : Filipe Marques, President – filipe.marques@medelnet.eu
World Coalition Against the Death Penalty: Aurelie Placais, Director – aplacais@worldcoalition.org
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MEDEL – Magistrats Européens pour la Démocratie et les Libertés, et la Coalition mondiale contre la peine de mort
COVID-19 : APPEL POUR UN MORATOIRE MONDIAL SUR LA PEINE DE MORT PENDANT LA PANDEMIE
« Alors que le monde entier s’efforce de sauver des vies avec le COVID-19, toute exécution par un État est contradictoire et perverse » selon Kevin Miguel Rivera Medina, président de la Coalition mondiale contre la peine de mort.
Dans une déclaration publiée aujourd’hui, MEDEL – Magistrats Européens pour la Démocratie et les Libertés et la Coalition mondiale contre la peine de mort appellent tous les pays qui appliquent encore la peine de mort à imposer un moratoire sur les condamnations à mort et les exécutions au motif qu’il est impossible de maintenir des procès équitables et une représentation juridique équitable pendant la pandémie du COVID-19.
« Pendant que certains pays condamnent par visioconférence, comme au Nigéria ou à Singapour, dans d’autres les restrictions ont gravement entravé les droits de ceux qui attendent l’exécution car les cours tournent au ralenti et les cabinets d’avocats sont fermés. Ce sont donc les recours de personnes dont la vie est en jeu qui sont en péril. »
« La crise sanitaire mondiale que nous vivons nous démontre à l’envi quels effets profondément injustes peuvent avoir, sur des personnes déjà fragilisées par la sentence qu’elles subissent, l’absence de visite dans les couloirs de la mort ou un système dans lequel juges et avocats ne peuvent travailler normalement. » Par contraste, les pays qui ont eu le courage, pendant cette période, de faire un pas, petit ou grand, vers l’abolition mettent en lumière le fait que nous vivons tous mieux dans un monde sans cette peine archaïque, cruelle et inhumaine. Le Cameroun, le Kenya, le Maroc et le Zimbabwe ont par exemple accordé des remises de peine et des commutations qui concerne entre autres les personnes condamnées à mort.
Le 10 octobre prochain, la société civile se mobilisera pour célébrer la 18ème Journée mondiale contre la peine de mort qui mettra en exergue le droit des personnes qui encourent une sentence de mort à être représentées en justice. A cet égard, le rôle des avocats dans la protection des personnes confrontées à la peine capitale est essentiel, alors même que cette protection est aujourd’hui fissurée par la crise sanitaire puisque les avocats peuvent moins facilement assister leurs clients et sont par ailleurs fragilisés économiquement.
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Contacts presse :
MEDEL : Filipe Marques, Président, filipe.marques@medelnet.eu
Coalition mondiale contre la peine de mort : Aurélie Plaçais, Directrice, aplacais@worldcoalition.org
STATEMENT:
Death Penalty and COVID19 EN136.00 KB
Death Penalty and COVID19 FR131.66 KB